La première mission de l’architecte est de donner du sens au lieu dans lequel il intervient. Son travail prolonge le lien qui existe entre le paysage et les usages en constante évolution des individus sur lesquels il a un impact conscient ou même inconscient.
Mais comment se traduit formellement ce travail sur « l’esprit du lieu », le « genius loci » quand le paysage tend à s’uniformiser dans un monde globalisé ?
Sans toutefois opter pour le « fuck the context » de Koolhaas, notre approche refuse la banalisation du local sous une forme esthétique caricaturale. Elle refuse aussi la standardisation du global qui offre les mêmes architectures à Bordeaux qu’à Toronto.
Dès lors, notre démarche préfère l’hybridation du « genius gloci » (néologisme tiré de la notion de glocal) qui va retenir du global une forme d’universalisme des valeurs (souhait d’espace, de lumière, de sécurité, de sobriété…) tout en l’adaptant au contexte local pour en tirer la meilleure réponse architecturale.
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